| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://panther12.vip-blog.com


Des histoires complexes jusqu'à la Potterfiction
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

Des histoires complexes jusqu'à la Potterfiction

VIP-Blog de panther12
  • 24 articles publiés dans cette catégorie
  • 2 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 23/07/2009 01:47
    Modifié : 18/11/2010 23:31

    Fille (22 ans)
    Origine : Québec
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203
    [ Juste moi ] [ Les chron. d'un ange ] [ Le coeur des loups ] [ One shot ]

    Partie 21

    25/08/2010 21:47

    Partie 21


    Partie 21


    Eh oui, encore une fois, j’étais la proie de ces maudites bestioles putrides. Combien de fois allais-je devoir les affronter avant d’en avoir la paix ? Après m’avoir tout bonnement sauvée de leurs griffes quelques temps auparavant, voilà que mon infâme compagnon les avait envoyés sur nos traces. Que de joie dans mon pauvre cœur déjà lasse de tous les combats passés. Sulous et Karkotus se recroquevillèrent derrière moi, tremblants comme des feuilles au vent d’automne.

     

    Ce fût à ce moment que je me rappelai Voima et ce que j’étais vraiment : la chef louve de l’ancienne tribut des Torahammas et s’il en était ainsi, j’avais tous les droits de pourparler avec les envahisseurs.

    -« Commmmme nous nous rrrretrrr…vons petite louvvve ! » roucoula celui qui était le chef et qui avait finalement survécu à la bataille.

    -« Effectivement, nos chemins se croisent de nouveau » répondis-je à mon homologue immonde.

    -« Tu ne cherrrrches pas à fuirrrr cette fois ? Quel courrrrage bien qu’il soit inutile ! »

    Son ton railleur me laissa de glace, je venais d’échafauder un plan qui nous sortirait de ce pétrin et pour cela, je me devais de ne démontrer aucune crainte face à eux. Avec un sang froid exemplaire : je m’adressai alors au chef comme à un égal.

    -« Chef du clan des illustres Törkys, puisque nous sommes tous les deux en haute position, j’ose espérer que nous pouvons, peut-être, conclure un marché qui épargnerait la vie de chacun d’entre nous. »

    Je rajoutai pour moi-même « bien que cela ne vous importe bien peu ». Je me tus, attendant patiemment sa réponse. La bête réfléchit un bon moment, le visage contracté par l’effort : il m’apparaissait clairement que l’exercice lui était peu familier.

     

    Et puis, après un long moment de silence tendu :

    -« Qu’as-tu à m’offrirrrr louve ? »

    Contente de voir qu’il était intéressé, je me relaxai quelque peu, sentant mes deux compagnons de route en faire de même.

    -« Le territoire que tu as revendiqué la dernière fois que nous nous sommes rencontré rien de moins ! Mes terres, celles de Torahammas ! »

    -« Hummmmm, c’est que… »

    Je me sentis redevenir nerveuse sous le coup.

    -« Qu’y a-t-il donc ? Ce n’est pas ce que vous vouliez ! »

    -« Mais ma petite, ton compagnnnon… »

    -« Qu’est-ce qui ne va pas avec mon compagnon ? S’il est le chef ce n’est que grâce à moi. Je suis la seule descendante encore vivante de mon clan et il n’est rien si, je le décide. Le territoire m’appartient et ce en entier » m’imposai-je un tantinet paniquée, mais toujours en contrôle.

    -« Ce qu’elle dit est vrai : si vous la tuez, le territoire sera entre les mains de Tummuus, puisqu’il est son compagnon légitime, mais si elle vous passe le flambeau de plein gré, alors le grand loup gris ne pourra rien contre vous. Vous serez les maîtres incontestés de la place. Nous quitterons au plus vite ! »

    Sulous tremblait de la tête aux pieds, mais son intervention sembla agréablement prendre le chef par surprise.

    -« Je dois avouer que c’est tentant, mais… Qui nous dit, que vous ne changerrrai pas d’idée et rrretourrrnerrrai auprès de Tummuus ? »

    -« Parce que je ne suis pas sotte. Je sais très bien que c’est lui qui vous a envoyé afin de se débarrasser de moi et atteindre le titre d’unique chef de mes terres. Il vous donne quoi en échange de mon meurtre. Ne vous a-t-il peut-être rien donné en espérant que ma peau soit un prix raisonnable. Pourquoi voudrais-je l’aider ! Je n’ai aucune sympathie à son égard.  »

    Je pris une courte pause, laissant le poids de mes paroles tomber sur leurs épaules. Et pour donner encore plus de punch à mes dires, j’ajoutai :

    -« Je ne crois pas que vous soyez assez dupe pour m’éliminer et lui laisser ainsi tous les droits. Je vous pense assez intelligent, chef Törky, pour vous rendre compte qu’il vous utilise à bon escient. Vous un chef alors que lui n’est rien. »

     

    Cette fois, je ne doutais plus de mes paroles et je voyais que lui non plus. Il lisait la vérité dans mes yeux et ça le contrariait de s’être laissé avoir ainsi par son ennemis. 

    -« Je rrrremarrrque, qu’effectivement, tu vois clairrr. Ton cœurrr est empli de haine face à ce loup, je prrrendrrrai donc ta parrrole. Les Torrrrahammaaaas sont un peuple fier, qui ont toujours respecté leur traité. »

    Je soupirai de soulagement : mon territoire contre nos vies saines et sauves, m’apparaissait comme un bon échange.

    -« Je dois t’averrrtirrr que ton compagnon rrrisque de ne plus êtrrre de ce monde dès le lever du jour ! »

    S’il voulait me faire de la peine, il n’avait pas bien choisi son angle d’attaque. Je lui signifiai que peu m’importait de sa pauvre carcasse et qu’ils pouvaient en disposer comme bon lui semblait, à même titre que les deux loups qui nous filaient depuis le début du voyage.

     

    À mon grand étonnement, le chef des Törky s’inclina devant moi et ajouta :

    -« Je me ferrrai un plaisirrr de m’en débarrrasser, grrrande chef déchue ! On ne se moque pas des Törkys s’en en payer le prrrix. Sache que je n’ai qu’une parole et je te la donne. Que la voix de ton peuple continu de sillonner le ciiiel encorrre longtemps. Tes efforrrts semblent enfin rrrécompensés. »

     

    Puis, il nous tourna le dos, suivi de près par ses condisciples. Je me retournai vivement vers les miens lorsqu’ils firent hors de vu. Karkotus semblait se remettre rapidement de sa crainte alors que Sulous était au bord de l’attaque. Nous nous en étions sortis indemnes. Cette fois, je prenais la tête de mon propre clan : Les Torahammas vivaient toujours, et c’est sur moi que le clan reposait pour maintenant et toujours. Par ma survie et mon courage, j’étais le cœur même de cette troupe.



    - Jexx / Maïra





    Partie 22

    25/08/2010 21:49

    Partie 22


    Partie 22


    Nous étions une semaine après la rencontre avec les Törkys et je n’avais pas la moindre idée de ce qui c’était passé entre eux et mon ancien compagnon obligé. Cela était bien loin maintenant et j’avais bien d’autres soucis en tête pour le moment. Les proies, sur le nouveau territoire que nous venions de gagner, semblaient assez rares. La chasse était plutôt maigre, alors j’en profitais pour apprendre les rudiments de notre survie au petit qui en fait ne l’était plus vraiment. Comme une vraie mère, je lui montrai les astuces du métier. Sulus en profitait pour se refaire une santé et du muscle.

     

    J’avais enfin l’esprit tranquille, les Törkys ne viendraient plus nous déranger et Tummuus devait être hors d’état de nuire et ce depuis un bon bout de temps déjà, comme ses deux compères. A avoir voulu prendre le contrôle d’une meute qui n’était guère la sienne, il s’est fait prendre à son propre jeu.

     

    Je pouvais maintenant me concentrer sur la reconstruction de mon clan, bien que le potentiel n’était pas très haut : deux louves et un mâle loin d’être en âge de se reproduire. Je gardais quand même bon espoir qu’un jour nous allions rencontrer d’autres représentants de notre race et qu’ils y aient de bonnes chances pour qu’ils se joignent à nous. À partir de ces pensées positives, je continuai de vivre comme s’il n’y avait jamais eu l’ombre d’une seule menace. La chasse et le repos devinrent alors nos seuls loisirs sur ce territoire petit, mais sûr.

     

    Je retrouvais enfin une paix intérieur inespérée, étendue là, face à ce soleil radieux qui nous annonçait un été plutôt chaud. Ma fourrure était plus belle qu’elle ne l’avait été depuis plusieurs jours. J’avais pu me ressourcer à la longue rivière qui traversait de part en part notre contrée. 

     

    Justement, cette rivière était le sujet de mon attention : en cette journée particulièrement torride. Je m’attendais à ce que certains animaux viennent s’y abreuver. Je les attendais à l’affut avec Sulous dont le ventre criait famine.

    -« J’espère bien que tu ne trompes pas en restant à attendre ici. Il me semble qu’il serait plus sage d’aller faire un tour plus au nord. »

    -« On ira demain, s’il n’y a rien eu ici ! »

    -« J’ai cependant trop faim pour attendre à demain ! »

    -« Comment veux-tu connaître chaque recoin de notre nouveau terrain, si tu n’as pas la patience de les découvrir. »

    -« D’accord, J’ai compris ! »

    La faim lui faisant facilement changer d’humeur, pour cela je pris un ton calme et lui répondit :

    -« C’est une période d’adaptation qui ne devrait pas perdurer. Ce n’est qu’une passe, il ne faut pas que tu te décourages si vite. »

    Elle ne parla pas, je savais ce qu’elle ressentait : moi aussi, j’aurais cru que cet endroit serait bien puisqu’il était si beau. Les collines et clairières verdoyantes avaient tout pour plaire aux multiples proies. Peut-être n’étions-nous pas seuls ! Je chassai cette idée de ma tête. J’en avais quelque peu marre de toujours me soucier des autres prédateurs aux alentours. J’étais maintenant une chef et ce n’était pas des renards ou bien quelques rapaces qui allaient me faire peur.

    -« Aller, on reste encore un peu et on ira voir à Karkotus. Après nous irons plus vers le nord. »

    -« Je suis en train de me demander si ce n’était pas mieux avec Tummuus ! »

    Je restai figée de stupeur. Comment pouvait-elle souhaiter ne s’être jamais enfuie loin de ce dictateur. Je l’a regardée d’un air ahurie, je ne pouvais tout simplement pas comprendre !

    - « Avec lui nous avions toujours à manger peu importe la saison, il était un chasseur hors-paire ! »

    -« Qu’attends-tu pour y retourner ! Si tu n’es pas contente de vivre libre, va voir ce qui reste de ton chef chéri ! » lui lançais-je de ton acerbe.

    Je me sentais insultée. Sulous ne dit pas un mot, mais quitta sa cachette pour retourner vers le camp que nous avions choisi. Je baissai la tête, les yeux fixés sur mes pattes.

    Je n’aurais pas cru qu’elle puisse réagir comme cela. Elle m’avait pourtant accompagnée de plein gré et dans l’espoir d’échapper à cette vie qu’elle ne semblait pas apprécier. Comment pourrais-je comprendre cela ? Je jetai un regard vers le ciel, pensant à mon fidèle compagnon.

    -« Ô toi, mon tendre Voima, qu’aurais-tu fais à ma place ? Je ne pouvais quand même pas rester là ! »

    Je secouai la tête, comme s’il allait me répondre.    





    - Jexx / Maïra





    Partie 23

    25/08/2010 21:55

    Partie 23


    Partie 23


    Les heures, les journées, les semaines et les mois passèrent. L’hiver était de retour et amenait avec lui les cervidés qui venait établir leur « ravage » tout près. La vallée allait devenir giboyeuse enfin.

     

    Sulous n’avait plus jamais fait de sous-entendu sur son ancienne vie. Elle avait fini par reprendre du poil de la bête, de la chair, des muscles et sa santé en totalité. Elle était maintenant la louve vigoureuse qu’elle avait jadis été. Elle chassait avec nous, moi et Karkotus, et s’avérait la plus rapide de nous trois. Elle avait fini par abandonner toute hostilité envers ma personne, se rendant compte que tous les chefs n’étaient pas les mêmes.

     

                Karkotus devenait chaque jour un peu plus fort et plus beau. Il était magnifique à voir, sa fourrure entièrement noire couché sur le lit immaculé de la neige franchement tombée. Il n’est plus un louveteau maintenant, et il aurait rendu n’importe quelle mère fière, de sang ou adoptive. Il était d’une évidence qu’il allait faire un très bon chef de meute et qu’il prendrait la fierté des Torahammas sur ses épaules sans peine. Mon vieux cœur était enfin en paix pour de bon. Je laissais le fruit de mes efforts derrière moi.

     

    -«  Lumiiii ! »

    Et voilà mon petit qui me criait encore après.

    -«  Qui a-t-il Karkotus ? »

    -«  Viens voir ! »

    Et je suis obligée de me relever sur mes pattes rendues faibles par l’été de chasse dure, les combats et les heures de marche forcée. Mais qu’est-ce qu’une mère ne ferait-elle pas pour se jeune.

     

    Je me rendis donc à son côté. Il fixait un point au loin. Ce n’était encore qu’une silhouette incertaine, mais je savais ce que ça voulait dire. Un loup ! Un loup avait franchit nos frontières et osait se présenter sur nos terres comme s’il avait tous les droits. Mes oreilles se couchèrent le long de mon cou raidit, mes babines se retroussèrent.

    -« NON ! »

    Le cri de Karkotus me prit par surprise. Je relevai immédiatement la tête et l’interrogeai du regard.

     

                Le jeune partit au dédale à la rencontre de l’intrus. Je ne savais pas ce qui lui prenait d’agir ainsi, mais je craignais pour sa vie. Je cherchai Sulous des yeux, elle était là et me fit un bref signe de la tête. Nous avons toutes les deux suivis les traces de notre loup.

     

                Ils se faisaient face. Les oreilles aplaties, les dents à découvert. Aucun des deux ne voulait laisser l’autre prendre le dessus.

    -« Karkotus ! » dis-je en arrivant près de lui.

    L’inconnu grogna de plus bel, mais se rendit vite compte qu’il n’avait aucune chance contre nous trois.

    -« On lui fait la peau ? »

    -« Non, Solous » le supplia le noiraud.

    -« Quoi ?! »

    -« Mais, il est sur nos terres, nous ne pouvons pas autoriser quelconque intrusion sans… »

     

                Il ne servait à rien de discuter, il n’en faisait qu’à sa tête et s’approcha du loup brun qui était toujours sur ses gardes.

    -« Karkotus » lui criai-je alors que je le trouvais beaucoup trop près de cet étranger.

    -« Ne fais pas l’abruti et reviens immédiatement ! » ajouta ma compagne.

     

                Il n’était plus qu’à quelques pas de l’intrus. Ils se faisaient face, une fois de plus. Le jeune loup était beaucoup plus massif que son opposant, je n’avais pas m’en faire pour lui. Il avait connu tellement pire qu’un simple combat.

     

                Leur museau se frôlaient presque. Ils étaient toujours en position de défense, mais ils ne s’attaquaient pas. Quelque chose retenait Karkotus de passer à l’acte. Mais qu’est-ce qu’il attendait par tous les dieux. Il allait se faire tuer en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire s’il continuait de cette manière.

     

                Je n’en pouvais plus, je ne pouvais pas laisser celui qui était devenu mon fils comme ça. Je devais réagir. Alors que je m’élançais :

    -«  Arrêtes ! »

    Sulous !? Mais pourquoi ? Mon regard cherchait la raison dans les siens.

     

                Je retournai mon regard vers les deux opposants. Le loup brun finit par abdiquer. Il se coucha par terre, roule sur le dos, les quatre pattes en l’air, les oreilles baissées et la queue entre les jambes.

    -« Relève-toi. Je ne te veux aucun mal » lui dit-il doucement et le poussant du museau.

     

                -« C’est une femelle » conclut ma compagne.

    -« Une… »

    -« Oui ? »

     



    - Jexx / Maïra






    Épilogue

    25/08/2010 21:59

    Épilogue


    Épilogue


    Et encore quatre hivers qui passent alors que le temps me rattrape. Mes os me font mal, mon corps ne suit plus ma volonté. Mes yeux sont aveugles et mon odorat me joue des tours. Mes dents n’arrivent plus à arracher la moindre parcelle de chaire sans qu’une plainte de douleur me monte à la gorge. Et mes oreilles, mes pauvres oreilles endolories par le froid de l’hiver rude.

     

    Karkotus est bon, il m’apporte à manger, il s’occupe de moi et de tout. Il est le parfait chef de meute. Celui que j’ai toujours espéré qu’il soit. Lui et sa compagne, Sivea, la louve que nous avons trouvée sur notre territoire quatre ans auparavant, sont forts, fiers et si beaux.

     

    La louve brune va déjà mettre bat pour la troisième fois ce printemps-ci. Leurs petits sont tous en parfaite santé et la meute aussi. Sulous se fait vieille, tout comme moi, mais d’autres louves, plus jeunes, fortes habilles et véloces que nous ont déjà prises notre place au sein de la meute. Nos rangs se sont agrandis. Quelques loups errants se sont joint à nous et les Torahammas sont de retour plus forts que jamais.

     

    Le temps me rattrape mon fidèle compagnon. Les dieux semblent vouloir me rappeler à toi maintenant. Après toutes ces années, ils me ramènent à eux où je pourrai enfin te retrouver après toutes ces années à te parler sans jamais avoir d’écho à ma voix. J’ai accompli ce que je devais. J’ai été le pilier de cette meute, elle a vécue par moi. Je fais le lègue de cette tâche à mon unique fils. Je suis certaine que tu serais en accord avec mon choix, car il est le fils dont tous serait fier.

     

    Karkotus et sa compagne sont tout près de moi. Ils ne veulent pas que je reste seule pendant que la tribut entame les chants de la chasse victorieuse.

     

    J’ai froid Voima, réchauffe-moi. Je ne sens plus mes pattes. Le monde semble soudain si flou. Tout s’efface autour de moi. Mes oreilles n’entendent plus que les hurlements auxquels je ne puis participer. Les chants se font de plus en plus distant.

     

    Mon tendre compagnon, est-ce ta voix qui se mêle à la leur ? Est-ce ta lumière qui vient à moi ? Est-ce ton museau qui cherche le mien ?

    -« Voima… » susurrai-je dans un dernier souffle.

    Je sens le regard de mon fils qui se pose sur moi et puis...

     

    -« Repose en paix mère, la voix de ton peuple continuera de sillonner le ciel encore longtemps. Tes efforts ont été récompensés et nous ont permis de survivre. Tu es et resteras, le cœur de cette meute : le cœur des loups.

     



    Et voilà, l'histoire se termine ainsi. Si t'as prit la peine de lire le tout, peut-être as-tu un commentaire à me laisser ? As-tu aimé ? As-tu trouvé quelque chose qui n'allait pas ? Est-ce que t'as aimé la fin ? Trop longue ? Trop courte ? Trop ou pas assez de détail ? Tout commentaire constructif, positif comme négatif, sera pris en compte !! Merci beaucoup de ta lecture.

    P.S. Photo prise sur Deviantart

    - Jexx / Maïra




    Début | Page précédente | 1 2 3 4 5
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact panther12 ]

    © VIP Blog - Signaler un abus