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Des histoires complexes jusqu'à la Potterfiction
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Des histoires complexes jusqu'à la Potterfiction

VIP-Blog de panther12
  • 24 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 23/07/2009 01:47
    Modifié : 18/11/2010 23:31

    Fille (22 ans)
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    [ Juste moi ] [ Les chron. d'un ange ] [ Le coeur des loups ] [ One shot ]

    Partie 16

    25/08/2010 21:23

    Partie 16


    Partie 16


    Après la magnifique déclaration de Tummuus, je me renfermai une nouvelle fois dans un mutisme qui ne s’estompait que pour Karkotus. La seule femelle qui restait, ne cessait de me suivre partout. Sans doute croyait-elle avoir trouvé en moi une forme de réconfort, remplaçant son arrogante de copine, bien que je ne lui eu jamais adressé la parole. Sa présence m’indisposait, mais je la laissai faire. Je ne pouvais m’empêcher de penser qu’elle devait vivre un deuil et cherchait une consolation après avoir perdu tant d’individus auxquels elle tenait. C’est pour cela que je ne lui faisais aucun reproche bien que je n’allais pas jusqu’à lui parler allègrement. Et elle s’en contenta.

     

    Karkotus gambadait partout, nous étions le quatrième jour après notre arrivée sur mes anciennes terres. Tummuus était parti à la chasse, depuis déjà quelques heures, avec les deux mâles. Il n’y avait que moi, le petit et ma nouvelle suivante. J’étais confortablement allongée dans un coin d’herbe humide où le soleil me chauffait. C’est pour ces moments là que je continuais de me battre même si c’était contre moi-même.

     

    En effet, depuis mon arrivée, je ne cessais de penser à m’enfuir. Je n’en pouvais plus de vivre au service de cette brute bien qu’il ne m’eut encore obligé à rien. Je ne voulais plus faire semblant de ne jamais avoir appartenue à un autre. Les louves n’avaient qu’un seul compagnon et ce, autant dans la vie que dans la mort. Je ne pouvais oublier me compagnon, le vrai. Celui qui m’avait toujours respecté. Sulous vint bien vite me rejoindre, oui un nom assez étrange même pour ceux qui aurait connu l’ancien langage. Je me souvenais que ma grand-mère parlait souvent de ma mère avec ce qualificatif. Et d’après elle, ce mot voulait signifier la grâce. J’avais beaucoup de difficulté à imaginer en quoi cette louve rachitique et mal propre pouvait être gracieuse.

     

    Soudain, il me vint à l’esprit l’image d’une jeune louve, fraîchement sortie de l’enfance. Sa fourrure grise saillante, voletant sous une brise légère et miroitant les rayons du soleil. Elle aussi avait dû déjà avoir une vie meilleure avant de se retrouver parmi cette bande. Elle se rapprocha quelque peu en rampant, cherchant un peu de soleil aussi. Je me fis généreuse pour une fois, je me tassai un peu pour lui faire de la place. Elle ne dit pas un mot, adoptant le même tactique que moi, mais elle semblait tout de même reconnaissante. Les oreilles basses et la queue entre les jambes, elle fit bien attention de montrer toute la soumission qu’elle pouvait y mettre. Je jetai un coup d’œil rapide au petit pour voir que tout allait bien puis je me tournai vers elle. Si je devais rester ici encore pour longtemps autant m’en faire une amie plutôt que le contraire.

    -« Sulous, dis-moi, es-tu ici depuis longtemps. Je veux dire avec cette meute ? »

    Elle parut tout à coup bien surprise d’entendre ma voix s’adresser à elle. Malgré le fait que j’eu prononcé son nom en début de phrase, elle regarda de chaque côté d’elle pour s’assurer qu’elle était bien le récepteur de mon message.

    -« Depuis… elle hésita… quelques temps déjà. »

    Elle regarda encore une fois autour d’elle, mais cette fois elle semblait voir s’il n’y avait personne pour nous entendre et elle continua d’une manière précipitée.

    -« En fait, quelques années. Mon clan a été décimé par celui-ci, mais Pikainen, l’un de ses plus proches fidèles, a préféré me prendre pour compagne plutôt que de me tuer. »

    Une autre fois, elle vérifia si nous étions toujours seules avant de continuer ses confidences.

    -« Alors, je n’ai eu d’autre choix que de les suivre, un peu comme tu as dû le faire, toi aussi. Nous sommes dans le même bateau. Sauf que moi, j’ai eu la chance d’avoir un compagnon qui m’aimait bien. »

    Sur ce, elle allongea la tête sur ses pattes de devant pour mieux profiter du soleil qui s’inclinait déjà à l’horizon. Je n’étais donc pas la seule à qui le destin avait joué un bien mauvais tour. Elle avait été obligée, elle aussi a embarquer dans cette aventure.

     

    Cette brève discussion me laissa perplexe, après tout nous avions beaucoup de points communs. Plus le temps passait et plus j’apprenais de choses surprenantes.

    Kartotus arriva à ce moment me libérant de mes sombres pensées. Il s’allongea le long de mon corps en baillant ouvertement avant de fermer ses tous petits yeux d’ambre. Le temps de le dire, le jeune dormait à point fermé. En relevant les yeux de sur mon petit protégé, je perçu celui de ma compagne qui le regardait à la dérobé. Contrairement à la fois où Tummuus avait renvoyé le petit au bout de la file, il ne semblait pas la dégouter. Ce regard étrange qui avait un petit quelque chose de l’envie et un peu maternelle. Si je cherchais un peu plus, c’était un brin de nostalgie que j’y voyais.



    - Jexx / Maïra





    Partie 17

    25/08/2010 21:25

    Partie 17


    Partie 17


    Tummuus fût de retour beaucoup trop vite à mon goût, bien que je ne fus pas mécontente de pouvoir remplir mon estomac à en craquer. Comme à mon habitude, je m’approchai de la viande de cerf sans même lever les yeux sur mon compagnon qui fit pareillement. Je me couchai à plat ventre pour mieux déguster en compagnie de Karkotus qui grâce à moi ne manquait plus jamais de rien. Tummuus le regardait en reniflant bruyamment, mais le regard que je lui lançai le fit tenir sa langue.

    -«  Orja, viens ici ! »

    Je fus alors obligée d’abandonner mon morceau de cuisse appétissante pour rejoindre mon ingrat de compagnon qui choisissait toujours aussi bien ses moments pour me parler.

    -« Qui a-t-il ? »

    Je m’efforçais de garder un ton neutre et de ne pas trop laisser ma contrariété s’y glisser.

    -« Je veux que tu aille jusqu’au rocher de la Vanhuus ! »

    -« Et que dois-je y faire plus exactement ? »

    Un sourire mauvais se dessina lentement sur son visage.

    -« Amène le jeune avec toi et tu verras rendue là-bas. »

    Sa manière de me répondre me signifia qu’il ne m’en dirait pas plus. Était-ce un piège pour se débarrasser de moi et Karkotus sans que personne n’en sache rien comme il l’avait laissé entendre quelques temps auparavant.

     

    Je lançai un regard affolé vers mon protégé qui grignotait insouciamment, mais ce fût les yeux de Sulous qui vinrent à mon secours. Elle se leva alors et alla directement à mon compagnon. Elle s’inclina bien bas et discuta un moment avec lui. Le grand loup l’a quitta avec un air d’indifférence. Je retournai alors à la carcasse déjà presque toute dépouillée. Je me demandais bien ce qu’elle pouvait manigancer. Peut-être était-elle de mise avec lui et convoitait ma place à ses côtés si je venais à disparaitre.

     

    Ce ne fût que lorsque le repas fut terminé et que je nettoyais affectueusement Karkotus que je compris enfin. Sulous vint s’allonger près de nous et, tout bas, elle m’avoua :

    -« J’ai demandé au chef si je pouvais t’accompagner ! »

    Ma surprise fût telle que j’en mordis l’oreille du louveteau qui se retira soudainement.

    -« Lumiii ! » se plaignit-il.

    Il était le seul à m’appel par mon ancien nom, mais il avait vite comprit qu’il devait le faire loin de mon compagnon qui n’aurait jamais accepté qu’on le défi ainsi.

    -« Je suis désolée ! Peux-tu aller jouer un peu plus loin ? »

    Le petit ne demanda pas son reste et alla immédiatement se battre contre une grosse racine d’arbre qui dépassait de la terre à quelques pas de nous.

    -« Et pourquoi tiens-tu à nous accompagner ? »

    -« Que ferais-je seule ici ? »

    Je ne répondis rien, préférant la laisser continuer.

    -« De toute façon, vous ne serez pas en sécurité seuls là-bas, que tu le veuilles ou non, Karkotus représente une lourde tâche si tu dois le protéger en cas d’attaque. Il n’est pas encore assez vieux pour assurer lui-même sa protection et tu seras obligée de sauver sa peau en plus de la tienne. »

    J’ouvris la bouche pour répliquer, mais elle avait déjà prévu le coup.

    -« Je sais qu’il t’a déjà sauvée, mais nous étions tout de même toute la troupe pour se défendre. « 

    Elle baissa le ton d’un cran de plus, après avoir regardé autour d’elle et s’être assurée qu’il n’y avait personne qui nous épiait, tous reprenaient un peu de sommeil, le ventre bien rempli :

    -« Je crois vraiment de Tummuus cherche à ce qu’il vous arrive quelque chose en vous envoyant là-bas et il serait mieux que vous soyer le plus grand nombre possible d’individus afin de mieux être en possibilité de réagir en cas d’attaque. »

    -« Et pourquoi aurait-il accepté que tu viennes avec nous, s’il désir que nous mourions ? »

    -« Je crois que c’est tout simplement parce que je ne compte pas plus à ses yeux que vous deux. Ma disparition en reviendrait à dire : une bouche de moins à nourrir. Ce n’est pas plus compliqué que ça. Depuis que mon compagnon est mort, il n’a plus aucune raison de me garder en vie. Regarde-moi, je suis chétive et faible. Je n’ai plus la moitié de la force qui m’habitait il y a à peine un an de cela. Il a déjà eu peur que moi et Pikainen voulions prendre sa place de chef de meute. Donc, depuis ce temps, il me tient en régime bas et je ne peux apporter de l’aide à la chasse, je ne suis bonne en rien au combat. Je suis devenue un poids pour lui. »

    Je fus saisie de l’entendre prononcer ces paroles sans démontrer la moindre peur ou amertume. Elle avait accepté son sort, un peu comme moi. Mais, en y repensant bien, je voyais cette expédition d’un tout autre angle et il n’était pas à douter que je n’étais pas la seule à la voir ainsi. Peut-être était-ce enfin le moment que nous attendions !



    - Jexx / Maïra





    Partie 18

    25/08/2010 21:42

    Partie 18


    Partie 18


    Tummuus décida qu’il était temps de partir le lendemain de ma discussion avec Sulous. Nous mangeâmes un dernier repas et nous fûmes enfin prêts. Le petit n’avait pas très envie de reprendre la marche, mais il n’avait d’autre choix. De toute façon, je ne l’aurais pas laissé seule en leur compagnie et il ne serait pas resté par lui-même si on lui en avait laissé le choix. Je ne pouvais imaginer ce qu’ils pouvaient lui faire si je refusais de l’emmener avec nous.

     

    Je partis donc en compagnie de la louve, qui finalement était devenue mon amie, et de mon petit d’adoption. Tummuus ne me dit même pas un mot avant le départ et par dépit, j’en fis de même. C’était à peine s’il osa lever le regard sur celle qui avait accepté de jouer le rôle de sa compagne pendant tout ce temps. Aucune reconnaissance, rien ! Il était évident qu’il souhaitait que je disparaisse au plus vite malgré que je n’eus jamais mis en doute son autorité. La preuve était bien devant lui pourtant : je partais pour un endroit presque inconnu, courant après le danger parce qu’il m’avait dit de le faire. Enfin c’est ce qu’il croyait. Je dis au moins, au revoir aux deux derniers survivants de la tuerie et leur tournai le dos pour entreprendre ce voyage que j’estimais à environ cinq couchés de soleil. Je n’avais été dans cette partie de mon territoire qu’une seule fois durant toute mon existence avec mon ancienne meute. On y était allé pour régler des différents avec le groupe des ours qui vivaient sur les mêmes terres. Et c’était bien pour cela que je n’y étais jamais retournée, l’endroit leur avait été cédé dans une entente cordiale.

     

    Aujourd’hui, je me devais de m’y rendre pour faire plaisir à ce nouveau chef qui ne cherchait qu’à m’éliminer, mais bien sur, je ne me résignerais pas à une telle chose. Je ne souhaitais plus du tout mourir. J’avais un petit qui avait entièrement besoin de moi, et Sulous ne survivrait peut-être pas très longtemps en tant que louve isolée. J’avais maintenant une mission ou plutôt un projet à mener à bien, et je ferais tout ce qu’il était en mon pouvoir pour arriver à mes fins. Si aujourd’hui je partais, ce n’était pas pour revenir, mes au revoir étaient, en fait, des adieux. Pour l’instant, je n’avais aucun plan de fait pour nous évader. J’avais la très nette impression que Tummuus ne serait pas dupe et laisserait aux autres le soin de nous guetter sur une bonne partie du chemin pour être sûr que nous gagnerions le rocher comme prévu.

     

     Et raison me fût donné de penser ainsi, en fin d’après-midi, lorsque le vent changea soudain de direction et m’apporta l’odeur de nos condisciples. Ils nous suivaient bel et bien de loin. Discrètement, pour être sûre qu’ils ne m’entendaient pas, bien que je les savaient encore loin, je fis part de mes appréhension à ma compagne de route. Laissant Kartotus le temps de se reposer, nous décidâmes de prendre une pause pour discuter un peu de ce que nous pensions faire. En parlant le plus bas possible, je me rendis bien vite compte, sans surprise, qu’elle avait exactement la même idée que moi. Nous convînmes alors de nous rendre jusqu’au rocher, afin de ne pas semer le doute dans l’esprit de nos escortes supposément invisibles. Nous aurions probablement voulu faire autrement afin d’éviter une quelconque confrontation avec ours ou autres, mais si nous fuyons avant, les deux loups pourraient avertir Tummuus dans un court délais et ainsi nous serions rattrapées en moins de deux.

     

    Alors, nous reprîmes patiemment notre chemin, le cœur soudainement plus léger. Il nous semblait que ce simple plan, très peu élaboré, nous poussait à aller jusqu’à but et à espérer une vie meilleure. Nous allâmes même jusqu’à éclater de rire lorsque Karkotus reçu une baffe par retour de coup d’une branche de sapin dont les épines se répandirent en tapis autour de lui. Tout piteux, il reprit sa place à nos côtés et marcha silencieusement jusqu’aux couché du soleil.

     

    Sulous dormait déjà depuis un bon moment. Quant à Karkotus, il était callé le long de mon flanc gauche et roupillait allègrement l’esprit libre de tout souci. Je ne le connaissais que depuis peu, mais il me semblait qu’il avait déjà grandit de beaucoup. Le seul fait qu’il puisse enfin agir comme un jeune de son âge semblait l’avoir changé. Je tournai mon regard vers le ciel étoilé. La lune brillait en grand dans le firmament, elle me rappelait ma vie passée auprès de mon fidèle compagnon, pour qui je ne pourrai jamais oublier mon affection. Je m’en apercevais de plus en plus, en passant, le temps n’arrivait à l’effacer.

     

    Le nez toujours au ciel, je ne fus pas surprise de sentir l’odeur familière des deux loups qui nous suivaient. Ils devaient s’être arrêtés quelque part à une cinquantaine de mètres de nous. Je me demandais ce que Tummuus pouvait bien faire tout seul, resté au camp.



    - Jexx / Maïra





    Partie 19

    25/08/2010 21:44

    Partie 19


    Partie 19


    Notre marche dura encore trois jours sans voir la moindre pointe de rocher mise à part les cailloux qui nous entaillaient les coussinets. Le printemps c’était bien beau avec la renaissance de la vie en forêt, mais je préférais de loin la neige de l’hiver qui amortissait nos pas. Je commençais à avoir hâte de voir enfin la fin de notre route et de pouvoir espérer prendre la clé des champs sans avoir peur que notre chef ne nous eusse rejoint dans les minutes suivantes. Je ne savais pas combien de temps il nous restait encore, et je n’étais pas la seule à en avoir marre, mais nous n’avions pas d’autre choix. La nourriture nous manquais et je ne pouvais espérer partir à la chasse sans nous retarder. Mais si nous n’avions pas vu cette satanée roche avant le nouveau couché du soleil, nous serions obligés d’aller à la pitance dès le lendemain, il ne serait impossible de pouvoir continuer le ventre ainsi vide.

     

    Heureusement, cet artéfact nous apparut en fin de journée, alors que le soleil commençait sa longue descente. Karkotus sautait dans tous les sens alors que ma compagne d’infortune s’exclamait bruyamment sur le trajet qui lui avait paru durer des jours. Je tentais de garder mes idées bien claires, malgré le fait que j’eus été aussi contente qu’eux.

     

    Mon corps engourdi par la marche ne se fit pas prier pour prendre quelques temps de repos lorsque nous atteignîmes enfin le rocher alors que la nuit était déjà bien haute dans le ciel. Alors que mon être reprenait des forces, mon esprit tournait et retournait tous les scénarios possibles. Pour arriver à s’échapper en douce, il fallait être sûres que nos espions ne pouvaient s’en apercevoir à la minute même où nous poserions une patte en dehors du chemin qui nous était tracé.

     

    En même temps, je gardais l’ouïe à l’affût de tout ce qui aurait pu être étrange. Je me doutais bien que mon compagnon forcé ne nous avait pas envoyés ici pour le simple plaisir de nous faire marcher. Nous lui aurions été plus utiles en chasse. Je craignais que l’on nous attaque à cet endroit même. Je ne savais pas ce qui s’était passé avant que notre chef nous envoie : quel plan lui était passé par la tête cette journée là.

     

    Je finis par prendre une décision bien que je la trouvai quelque peu téméraire, mais à bien y penser, je n’avais pas d’autre option.

    -« Karkotus, viens ici ! »

    Le jeune loup noir s’approcha rapidement, Sulous tendit l’oreille attentivement et hocha de la tête d’un air interloqué quand je leur expliquer mon plan. Elle entendit que je donnai le feu vert pour le louveteau et qu’il se soit discrètement éloigné avant de me chuchoter :

    -« Tu crois qu’il saura mener à bien cette mission. »

    -« J’ai confiance en lui. De toute façon, comment saurons-nous s’il est capable de quoi que ce soit, si nous ne le mettons jamais à l’épreuve. »

    -« Et s’ils le voyaient, s’ils l’attrapaient ? »

    Elle semblait effrayée à cette simple pensé.

    -« Que veux-tu qu’ils fassent, ils vont simplement croire qu’il est allé se promener sans surveillance. »

    Elle me lança un regard qui me sembla un peu fou. Je ne sus quoi lui répondre : oui il y avait quand même certains risques, mais si nous voulions enfin nous enfuir, il fallait bien en prendre, des risques. Je levai les yeux au ciel parsemé de toutes parts d’étoiles scintillantes, priant les dieux, les anciens et même mon défunt compagnon, de nous accorder leur grâce. Nous ne passerions pas au travers toutes épreuves seuls.

     

    Les oreilles toujours en alerte, j’écoutai la nature qui se contentait de simplement exister. Le vent soufflait doucement sur mon visage, faisant trembler tout mon être dans cette attente maudite.



    - Jexx / Maïra





    Partie 20

    25/08/2010 21:45

    Partie 20


    Partie 20


    Le temps était plutôt frisquet, ce qui ne m’empêcha pas de m’endormir bien que j’eus voulu rester en éveil. La fatigue eut raison de moi peu après le départ de mon petit protégé. Son appel cependant me réveilla en sursaut. Mes sens en alertes, je cru percevoir des bruits de pas et beaucoup plus nombreux qu’ils n’auraient dû l’être si cela n’avait été que de Karkotus. Sulous leva la tête à son tour, encore toute endormie, elle me questionna du regard.

    -« Je ne sais pas trop ! »

    -« Devrions-nous fuir ? »

    J’y pensai une fraction de seconde pour savoir qu’il m’était impossible de prendre la poudre d’escampette.

    -« Et que faisons-nous de Karkotus. »

    -« Qu’il aille au diable s’il n’est pas capable de simplement remplir une mission de guet ! »

    -« Je ne le vois pas comme ça, moi ! Si tu tiens tant à ta peau pour abandonner un jeune alors vas t’en. Je ne te retiens pas ! »

    Mes paroles semblèrent l’avoir frappées de plein fouet, puisqu’elle ne quitta pas son poste, se contentant de me regarder avec une expression que je ne sus déchiffrer.

     

     D’ailleurs, je n’avais pas vraiment le temps, ni la concentration pour cela. Les pas se rapprochaient rapidement. Si je concentrais mon ouïe, je me rendais vite compte qu’il ne s’agissait guère de pas caractéristiques de loups et à mon grand désespoir, ils étaient beaucoup trop nombreux pour n’appartenir qu’à deux individus.

    -« Prépare-toi, ils arrivent » lançais-je à ma compagne qui ne semblait plus prête à partir.

    Qu’allait-il encore nous tomber dessus !?! Le premier, qui nous arriva en pleine figure, fût un Karkotus complètement affolé. Il passa entre nous deux et s’écrasa contre la roche qui avait été notre destination finale. Le petit prit quelques secondes afin de retrouver ses esprits. Je me fis patiente bien que le temps pressait.

    -« Que ce passe-t-il ? »

    Sulous n’avait pas envie de le découvrir par elle-même semblait-il.

    -« Les… les-les.. to-tor…to »

    Impossible de lui soutirer les mots clairs et précis que nous attendions. Le petit, trop effrayé, n’arrivait pas à prononcer quoi que ce soit. Sulous l’attrapa alors par la peau du cou et le secoua vigoureusement. Je fus offusquée, mais je n’eus cependant pas le temps de réagir puisqu’elle le relâcha aussitôt.

     

    Ils se jetaient sur nous, ceux que Karkotus n’avait pu nommer : les Törkys, une lueur démente dans leur regard. Le voilà son fameux plan pour se débarrasser définitivement de nous !



    - Jexx / Maïra




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